Découverte de traces chimiques des ailes de l'ArchaepteryxDes paléontologue ont découvert des traces de substances chimiques laissées par les plumes du plus ancien oiseau connu, l'Archaepteryx, dont le fossile vieux de 150 millions d'années a été mis au jour au XIXe siècle, selon des travaux publiés lundi.
Cette découverte montre que les empreintes de plumes trouvées dans ce fossile sont plus que des impressions sur de la roche. Ces chercheurs britanniques et américains ont ainsi trouvé d'infimes quantités de soufre et de phosphore, qui existent aussi dans les ailes des oiseaux modernes.
Du zinc et du cuivre ont également été détectés dans les ossements fossilisés. Ces éléments sont nécessaires à la bonne santé des oiseaux. Le cuivre et le zinc sont des nutriments essentiels pour les oiseaux. Leur présence dans les os du fossile montre par ailleurs le lien entre eux et les dinosaures dans l'évolution, selon ces scientifiques.
Ces derniers ont soumis le fossile de l'Archaepteryx à de puissants rayons X produits par une machine à rayonnement synchrotron au Stanford Synchrotron Radiation Lightsource, en Californie. "Nous parlions jusqu'alors du lien physique entre oiseaux et dinosaures, nous avons désormais trouvé un lien chimique entre eux", observe Roy Wogelius, un géochimiste de l'Université de Manchester et principal auteur de l'étude parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datées du 10-15 mai.
11/05/10 09h43
source :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes-Menacees/article/detail/1104417/2010/05/11/Decouverte-de-traces-chimiques-des-ailes-de-l-Archaepteryx.dhtml