Bien que ce mot n'évoque plus aujourd'hui que des terreurs de salles obscures, il n'en éveille pas moins l'écho de peurs ancestrales car il fut une époque, pas si lointaine, où le vampire faisait réellement peur. La simple mention de son nom plongeait dans la terreur, non seulement le paysan inculte, mais aussi le bourgeois et même certains érudits.
C'est que le vampire incarne la mort hideuse qui nous guette sans relâche. C'est cette peur viscérale qui explique l'universalité du mythe des suceurs de sang de nos légendes.
Toutefois, tel Janus, le vampire possède deux visages : s'il est une personnification de la mort, il n'en demeure pas moins, également, une exaltation de la vie... Une vie si forte qu'elle est capable de vaincre la mort.
Cet ouvrage redonne au vampire sa véritable dimension. Il en évoque tous les aspects, tous les états, en révèle toute la richesse : de la mythologie à la littérature et au cinéma, en passant par l'Histoire, le symbolisme, la culture, les croyances, la bande dessinée et les représentations populaires...
Les créatures de la nuit évoquées dans ces pages surprendront peut-être, car elles ne ressemblent pas beaucoup au comte Dracula.
Il faut bien comprendre qu'il y a deux vampires distincts : le vampire traditionnel issu de croyances très anciennes, et le vampire moderne forgé par la littérature et surtout le cinéma. Et ces deux vampires n'ont pas grand-chose à voir l'un avec l'autre...