JODOIGNE – RECHERCHES PARANORMALES - Citation :
- Vincent,
maître des phénomènes paranormaux
Sa 11e enquête à Jodoigne
Actif dans le Brabant
wallon depuis 2007,
Vincent Pirotte se déplace
gratuitement chez vous pour
enquêter sur des phénomènes
paranormaux tels que des
escaliers qui grincent ou encore
des murmures étranges. D’ici la
mi-janvier, il analysera une
habitation de Jodoigne.
14 SUDPRESSE JEUDI 26 NOVEMBRE 2015Avant d’entreprendre sa onzième
enquête, l’équipe de trois enquêteurs
issus du Groupe de Recherches
Paranormales de Wallonie
(G.R.P.W) se réunira le 5 décembre
prochain. «Il est indispensable
de connaître les limites de
chaque enquêteur et des éventuels
participants avant de s’aventurer ensemble
sur le terrain. Nous devons
nous apprivoiser pour identifier nos
qualités et défauts ainsi que toute
mimique susceptible de jouer un
rôle pendant l’enquête », explique
Vincent Pirotte, enquêteur principal
et fondateur du GRP Wallonie.
Accompagné d’un enquêteur photographe
et d’un cameraman-photographe,
Vincent a déjà mené
plusieurs enquêtes suite à des demandes
diverses émanant principalement
du Brabant wallon.
«Puisqu’il n’existe aucune réponse
rationnelle, certains citoyens se
tournent vers moi pour trouver des
réponses à des faits inexpliqués survenus
dans leur maison, garage ou
même jardin. Des personnes m’ont
déjà contacté parce qu’elles entendaient
des bruits de respiration,
d’autres car elles ont ressenti une
présence étrangère. »
Photo originale ci-dessous
Une autre photo, une partie de la photo originale.
UN HOMME QUI MARMONNEParmi ces enquêtes, Vincent a gardé
quelques souvenirs. «En audio,
j’ai conservé la voix d’un homme
qui marmonne. Et en image, j’ai su
photographier le visage d’une
femme collé à une vitre dans une
maison abandonnée. »
Entièrement gratuite, l’enquête se
déroule en trois étapes distinctes.
«Quand nous pénétrons dans le bâtiment,
nous débutons par une prise
d’images avec un appareil photo numérique
afin de percevoir si quelque
chose de suspect se présente. Ensuite,
durant la phase d’enregistrement
audio, je pose des questions au
phénomène dans l’attente d’un
bruit quelconque. Enfin, nous filmons
toute la scène ». Ces expériences
peuvent durer de trois à
dix heures. Et par raison de sécurité,
l’enquête se réalise toujours en
groupe. «Enquêter seul est extrêmement
dangereux. Même si je l’ai déjà
fait auparavant ! Si une entité malfaisante
ne désire pas notre présence,
l’expérience peut tourner au
drame… » À noter toutefois que les
deux enquêteurs associés ont révélé
ne pas croire aux fantômes jusqu’à
preuve du contraire. À ce
jour, Bertrand et Michaël n’y
croient toujours pas…
«MA PRÉSENCE RASSURE »La prochaine enquête aura lieu
dans l’habitation de Vincent,
avant son déménagement prévu
en janvier. «J’ai entendu la poignée
d’une porte s’actionner toute seule
quatre fois de suite. Outre l’atmosphère
étrange qui règne dans la
maison, j’ai été comme aimanté à
mon frigo. J’ai senti une pression à
hauteur de ma hanche et de mon genou.
Une heure plus tard, j’avais des
traces rouges et des douleurs. Je dois
comprendre ces phénomènes paranormaux
avant de partir », affirme
le fondateur du GRP Wallonie.
Si, selon lui, des phénomènes
peuvent poursuivre certaines personnes,
les activités paranormales
survenues à son domicile ne devraient
toutefois pas le suivre jusqu’à
sa prochaine demeure. «En
tant qu’enquêteur, je me protège à
l’aide d’une pierre en tourmaline »,
confirme Vincent. Et de conclure :
«Les visions des gens sont parfois
strictement psychologiques mais
ma présence les rassure. J’arrive à
dissiper leurs angoisses grâce par
exemple à mon bouquet de sauge
enflammé qui apaise la maison et
les fantômes. » l
N.M.