Le Poltergeist de ZaragozaLe Poltergeist de Zaragoza est une affaire célèbre qui a débuté en Espagne en septembre 1934.
La famille Palazon, qui habitait un appartement dans un immeuble de la rue Gascón Gotor affronta une
effroyable épreuve quand ils commencèrent à entendre des rires et une voix maniaque provenant de
l'intérieur de leur domicile. La famille ne savait pas quelle en était l'origine.
Quand les voisins commencèrent à entendre ces bruits étranges provenir de la résidence, la nouvelle du mystère
entourant cet immeuble commença à se répandre.
Comme c'est souvent le cas, le phénomène ou poltergeist porta rapidement son attention sur la jeune
femme de chambre, Pascuala Alcocer.
Elle racontait que la voix la tourmentait et provenait du
fourneau à bois. La famille réalisa qu'elle n'inventait rien.
La voix provenait du fourneau et semblait
être intelligente. Elle interagissait et répondait parfois aux questions. Quand la nouvelle de ce
poltergeist se répandit, des milliers et des milliers de personnes se déplacèrent pour voir la maison.
Debout à l'extérieur, bloquant les rues, les spectateurs voulaient tous entendre ce soi-disant duende
(mot espagnol signifiant elfe ou fée) de Zaragoza.
La nouvelle se répandit si vite et si largement que
le London Times publia un article sur l'affaire. Se chargeant de « mettre un terme à tout ce cirque »,
la police locale et des juges investiguèrent personnellement la maison et emmenèrent avec eux
quelques psychiatres pour analyser Pascuala, l'accusant depuis le début officieusement.
Pendant l'enquête, de plus en plus de preuves allèrent à l'encontre d'un canular facile à démasquer.
Non seulement l'entité parlait, mais elle était aussi capable de voir ce qui se passait dans la maison.
Elle devinait le nombre de personnes qui se trouvaient dans une pièce, elle échangeait directement
avec les officiers de police quand ils lui demandaient ce qu'elle voulait.
- Citation :
- Les policiers demandaient :
« Voulez-vous de l'argent ? » - « Non » ; « Voulez-vous un travail ? » - « Non » ; « Alors que
voulez-vous mon gars ? » - « Je ne suis pas un homme ».
On raconta que quand quelqu'un éteignit la lumière dans la pièce pour faire un test, l'entité cria :
« Lumière ! Lumière ! Je ne vois rien ! »