Jodoigne : la rue Grégoire Nélis évacuée à cause d'une fuite de gazJODOIGNE - Une fuite de gaz a contraint le service incendie à faire évacuer samedi matinla rue Grégoire Nélis.Tout danger étaitécarté vers 14 h.Grosse frayeur samedi matin en plein centre de Jodoigne. À la suite d’une forte odeur de gaz, le service incendie était appelé à la rue Grégoire Nélis. Il était alors précisément 11 h 15.
Le commandant Serge Lauwerier, l’adjudant-chef Claudy Henrioulle et une dizaine de sapeurs pompiers allaient alors boucler le quartier, rue sous le Château comprise, et procéder à l’évacuation immédiate des habitants du quartier, et pour cause.
« Les détecteurs de gaz, témoigne le commandant Lauwerier, ne laissaient aucune place au doute : le danger d’explosion était réel. Une allumette ou un briquet que l’on allume et tout le pâté de maisons pouvait sauter. »
Car le gaz, plutôt que de s’échapper à l’air libre, était entré dans les trois ou quatre habitations voisines de la bijouterie Biot-Duval, au numéro 18, à hauteur de laquelle une conduite d’alimentation était crevée.
Durant près d’une heure, tandis que les techniciens d’Ores bloquaient l’arrivée de gaz, ce fut un peu la confusion. Car les pompiers, en allant sonner aux portes, n’étaient pas nécessairement entendus : certaines maisons étaient vides. Une trentaine d’habitants étaient toutefois avertis du danger et trouvaient temporairement refuge au château Pastur.
C’était le cas de la famille Perau. « Nous étions mon mari et moi chez des amis à Saint-Jean-Geest, raconte Nadine Perau, 60 ans, quand notre fils Grégory nous a téléphoné pour nous signaler qu’il y avait quelque chose d’anormal dans la rue. Il a vu la jeep des pompiers puis l’ambulance de chez Johannes-Docquier. Peu après, il a dû quitter la maison. Nous nous sommes finalement retrouvés ici, à la salle des Calèches. »
Une salle qui permettait aux habitants de se restaurer ou de boire une tasse de café en attendant que tout danger soit écarté. Plutôt que de patienter, nombre d’entre eux ont profité de l’incident pour aller faire leurs courses en ville.
Sur le coup de 14 h, malgré la présence d’une légère odeur de gaz, la situation était sous contrôle. Les commerces de la rue pouvaient alors rouvrir leurs portes et les habitants rentrer chez eux. Les manutentionnaires de chez Ores, eux, ouvraient le trottoir pour annuler la fuite. À cette heure, la cause d’incident reste inconnue.
source :
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120220_00120490